mardi 6 mars 2012

Une nouvelle étude

Voici un article traitant d'une étude qui démontre qu'un changement de vie peut servir de traitement contre la dépression et l'anxiété.
Dans les changements qui apportent un mieux être, on retrouve que passer plus de temps dans la nature peut être bénéfique.

http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2011-02-19/changements-mode-de-vie-traitement-depression-anxiete

jeudi 12 janvier 2012

Des arbres et des hommes.

Je vous propose aujourd'hui une vidéo magnifique réalisée par Yann Arthus Bertrand qui illustre nos liens d'interdépendance avec la nature et ici, plus particulièrement avec le végétal.
Un ode à l'émerveillement et à la vie!

mardi 10 janvier 2012

Entrer en relation et être en présence.



Entrer en relation est un défi dont nous n'avons pas toujours conscience.
A chaque fois que nous percevons une information au travers de nos sens, notre cerveau interprète un signal et notre mental donne un sens à celui-ci. Lorsque nous rencontrons quelqu'un, au départ, ce sont deux univers qui s'entrechoquent : deux personnalités différentes avec des expériences, des ressentis différents. Cependant, nous reconnaissons chez l'autre ce que l'on connaît déjà et donc ce que nous voyons en premier correspond en partie à ce que nous sommes. Il est difficile de comprendre et d'admettre ce processus cependant si nous y parvenons, nous ouvrons la porte à des relations vraies.
C'est pourquoi, il est important de prendre conscience que l'on transporte avec nous un filtre qui fait que nous interprétons une information de façon erronée ou qui peut rendre des relations interpersonnelles difficiles.
Dès lors, comment parvenir à passer outre ce « filtre ».
Je pense qu'il faut avant tout se reconnecter à soi même. S'interroger sur les schémas que l'on répète, sur ses ressentis et émotions qui peuvent être le fruit d'un conditionnement.
Une fois ce travail réalisé, il existe certaines qualités et aptitudes qui rendent plus facile le lien avec notre environnement.

Deux qualités qui d'après moi, se complètent à merveille et aident énormément à comprendre chaque situation ou chaque personne que nous rencontrons sont : la neutralité et l'empathie.

Être neutre signifie ne pas juger, accueillir ce que l'on reçoit en prenant de la distance avec nos propres émotions, ressentis, peurs … C'est mettre à distance notre mental pour cerner le mieux possible ce qui se présente à nous.
Faire preuve d'empathie signifie comprendre et « se mettre à la place de » sans pour autant partager les mêmes ressentis, sentiments ou croyances.

Ces deux qualités permettent alors de développer une aptitude particulière qui est : « Être en présence ». Cela signifie être ancré dans le moment présent, pouvoir lâcher prise avec nos angoisses, nos dépendances, nos aliénations, en bref, lâcher prise avec notre mental, avec notre égo. Être en présence c'est savoir se décentrer de soi même afin d'accueillir ce qui nous entoure avec neutralité et empathie. Être en présence demande un apprentissage car notre culture ne laisse plus de place à cette aptitude


Pourquoi est-ce important de savoir être en présence?
Parce que y parvenir permet de prendre conscience de ce que l'on ressent, de ce que l'on vit, de voir plus de positif en se décentrant de nos inquiétudes, de notre souffrance et de tout ce que l'on transporte. Être en présence, c'est exister pour de vrai, avoir conscience de ce qui nous entoure, voir l'autre tel qu'il est et c'est prendre le chemin de la sérénité.

L'écopsychologie apporte un outil supplémentaire afin d'apprendre à être en présence en permettant à la personne de nourrir à la fois son esprit et son corps au travers de ses sens et de ses perceptions. Les différentes senteurs, les différences de matières, les paysages aux multiples facettes, les sons... Autant d'éléments qui nous stimulent. Ils nous permettent de nous recentrer sur nous même, sur ce que nous ressentons aux travers de ces stimuli auditifs, visuels, tactiles, olfactifs ou gustatif et donc d'être en présence tout en prenant conscience de ce qui nous entoure. C'est comme cela que la nature peut nous aider à apprendre à mieux entrer en relation et à nous épanouir. 

lundi 2 janvier 2012

Nouvelle année, nouvelle perception!




Le nouvelle année est souvent l'occasion d'adopter de nouvelles résolutions.
Pour ma part, en cette nouvelle année qui commence, je propose de changer notre vision. D'en adopter une un peu décentrée de notre égo.

Jusqu’à présent, notre aire moderne a permis de grandes avancées. Notre système capitaliste nous a apporte un confort matériel jamais égalé dans l'histoire de l'humanité.
L'éducation ouvre les esprits et l'information n'a jamais autant circulé que de nos jours.
Pourtant de plus en plus de personnes manquent d'argent et/ou souffrent de dépression, d'anxiété, de stress, de burnout...

Pourquoi autant de mal être? Je pense que nous vivons une perte de sens, une perte de lien. Ces liens qui nous permettraient de nous sentir ancrer dans l'histoire et d'avoir une meilleure relation avec nous même. Le siècle dernier a donné naissance à d'innombrables changements et tout s'est accéléré.
Le monde a pris de la vitesse et une partie de l'humanité oublie qui elle est pendant que l'autre partie tente de survivre.

Pourtant souvenez-vous, il y a bien longtemps, les hommes vivaient en petits groupes et ils se déplaçaient. Nous étions des nomades. Il n'y avait pas de notions de propriété. La Terre était notre mère et elle nous nourrissait. Nous lui étions d'ailleurs reconnaissants. Les autres humains n'étaient pas une menace car il n'y avait rien à protéger. Les seules préoccupations pour le groupe étaient de survivre, de manger.
Puis un jour, l'agriculture et l'élevage ont mis fin à la cueillette et au nomadisme. Le sédentarisme est né. Le groupe a disparu et il a laisse la place à la famille. Chaque famille cultivait sa terre et chaque famille avait donc ses biens. L'autre a commencé à devenir une menace potentielle, il fallait protéger sa propriété. La communauté a laissé la place à l'individualité. Bien entendu, cette notion de famille a évolué au fil des siècles pour devenir celle que l'on connaît aujourd’hui. A force d'individualité, nous avons oublié notre première famille : celle de l'homo sapiens.

Évidemment, les cours d'histoire nous enseignent notre passé mais faisons nous le lien entre notre façon de vivre d'il y a des milliers d'années et ce que nous sommes aujourd’hui? Avons-nous vraiment conscience de faire partie d'une espèce? Nous avons pleinement conscience des liens qui nous unissent à notre famille mais ressentons nous le besoin de nous intéresser à nos semblables?
Pas vraiment parce que le système dans lequel nous vivons nous façonne et notre passé nous conditionne. Nous vivons enfermés dans nos logements, nos voitures, nos bureaux, nos magasins... coupe de ce que nous sommes.

Aujourd’hui nous devons nous reconnecter à nous même et à notre environnement. Sortir de nos boites et faire des liens. Il nous faut garder le meilleur de notre passé. Lorsque nous vivions proche de la nature, sans aucune compétition entre nous, nous étions reconnaissants vis à vis des autres et vis a vis de la terre qui comblait nos besoins. Aujourd’hui nous ne savons pas toujours revenir à l'essentiel. La Terre et la nature sont importantes pour l'homme, elles le font vivre depuis la nuit des temps. Notre perte de lien et notre manque de conscience nous a coupé de cette réalité.

Pourtant, il n'y a pas de plus belle histoire que celle de la Terre.

Dans sa jeunesse, la Terre connaît le chaos. Il n'y a que des amas de poussière.
Les volcans sont maîtres des lieux. L'atmosphère est épaisse, remplie de carbone et de vapeur d'eau. Mais sur Terre, l'eau est liquide et la vapeur d'eau se condense pour retomber en pluies diluviennes.

Peu à peu, la nature s'organise et la Terre voit apparaître ses veines: les rivières.
Elles la creusent et la façonnent, elles arrachent les minéraux des roches et la nourrissent grâce à l'eau qui circule. Le cycle de l'eau s'installe et il est le même depuis des millénaires, c'est la même eau qui circule, nourrit la Terre et accompagne les êtres vivants depuis le commencement. La Terre a aussi son sang.
La matière et l'eau sont donc les deux éléments indispensables au commencement de la vie.
La Terre et notre corps sont fait de la même alliance du solide et du liquide.

Au commencement de la Terre, on trouve aussi de la poussière du cosmos: les minéraux.
Le rouge pour le fer, le noir pour le carbone, le jaune pour le souffre, le bleu pour le cuivre. Le Terre a aussi des pigments qui lui donnent ses couleurs et émerveillent nos yeux.

Puis,un miracle se produit, la vie apparaît sous forme de bactéries. Parmi elles: la cyano bactérie. Alors que les autres bactéries se nourrissent de la chaleur de la terre, elle a la particularité de se tourner vers la lumière du soleil pour capter son énergie. Le végétal fait le lien entre l'air et l'eau car il est capable de prendre l'oxygène de l'eau pour le remettre à l'atmosphère. La Terre a elle aussi des poumons.

Tout est lié, le lien est indispensable à la vie. Tout sur la Terre est lié grâce à un équilibre fragile comme dans notre corps.

La Terre a créé l'arbre au bout de 4 milliards d'année. Il est le seul organisme à s'élever, attiré par la lumière. Il capture l'énergie lumineuse, s'en nourrit pour en faire du bois et des feuilles. Lorsque les feuilles tombent, elles se décomposent alors dans un mélange d'eau, minéral, végétal et vivant. Ainsi peu à peu, les sols se forment indispensables à la vie. La Terre a aussi une peau.

Nous sommes indissociable de la Terre et nous devons nous en rappeler. L'écopsychologie permet de recréer des liens avec elle afin de retrouver un équilibre au niveau de notre corps et de notre esprit et de développer une autre vision de ce que nous sommes et donc notre conscience. L'homme a toujours fait partie intégrante de la nature, en prendre conscience et savoir comment profiter de ses bienfaits est la clé du bien être, d'une relation épanouie avec nous même et les autres. Changeons notre vision pour développer une conscience qui nous permettrait de retrouver ce que l'on a perdu : notre humanité.

mercredi 21 décembre 2011

L'écopsychologie.

L'écopsychologie part du principe que la culture dans laquelle nous vivons a provoqué une scission de l'homme et de la nature. Cette scission a pour conséquence que nous vivons dans 2 univers séparés. Un pour l'homme et un pour la nature. L'écopsychologie se donne comme but de faire ressentir l'interdépendance de l'homme à la nature afin d'aider l'individu à rétablir un lien avec elle et de permettre un rapprochement de ces 2 univers tout en permettant à la personne de se sentir mieux au quotidien.
Les principes de l'écopsychologie sont, entre autre, d'étudier nos liens émotionnels avec la planète et de redéfinir la santé en y intégrant la planète dans sa totalité.

L'impact de cette pratique est la prise de conscience du lien inaltérable entre la personne et la nature. Les conséquences peuvent être innombrables en terme d'écologie . La personne peut alors développer une autre relation avec soi même, une autre vision de son environnement et changer ses pratiques quotidiennes que ce soit pour lui ou pour les autres.

À propos de moi.

Après une maîtrise en psychologie, j'ai développé une expérience avec des personnes atteintes d'autisme.
En 2009, je décide d'immigrer au Québec et je travaille au sein d'une commission scolaire afin d'aider les élèves atteints de troubles psychiatriques. Au fil des années, j'ai développé ma propre pratique et j'ai nourri mes deux passions: la psychologie et la nature. En 2012, je décide d'offrir mon savoir faire et mes connaissances en créant "Ecolovie" une entreprise offrant des services autour de l'écopsychologie.